Tu grignotes. Souvent sans trop y penser : une poignée d’amandes, un carré de chocolat, un petit truc entre deux réunions ou devant ta série préférée le soir … Puis un jour, tu montes sur la balance, et le résultat ne te fait pas plaisir. Pire, il te fait culpabiliser. Foutu pour foutu… Un nouveau biscuit. C’est irrésistible mais avec du recul ces petits plaisirs accumulés te donnent l’impression de perdre le contrôle et de saboter tes efforts…
Pas de place au drama, d’entrée de jeu je veux te dire que :
Le grignotage n’est pas LE problème. C’est une conséquence.
Il ne s’agit pas simplement de “lutter contre les envies”, mais de comprendre pourquoi elles sont là. Et surtout, dédramatiser le fait de manger en dehors d’un repas “classique” : ce n’est ni interdit, ni forcément problématique et on le fait tous ! Ce sont les excès, la fréquence et l’automatisme qui peuvent poser souci.
Alors à travers cet article, on va ensemble explorer les vraies causes du grignotage et surtout comment agir à la racine, pour retrouver une relation sereine à l’alimentation… et avancer, en douceur, vers tes objectifs de perte de poids.
1. La gestion de nos émotions par l’alimentation
Le stress, l’ennui, la fatigue, une surcharge mentale… Ce sont souvent des émotions que l’on cherche inconsciemment à apaiser avec de la nourriture. Je veux préciser que c’est un réflexe humain, et non un “manque de volonté”. L’alimentation émotionnelle est un vrai sujet et nous sommes tous concernés.
Ce qui compte donc, ce n’est pas de supprimer brutalement les plaisirs qui nous tentent ou de mettre en place des techniques pour éviter de grignoter. Car spoiler : ça ne marche jamais très longtemps… Il est plus efficace d’identifier ce qui déclenche l’envie de grignoter, pour apprendre à gérer autrement ces états.
2. Le manque d’énergie ou de structure dans tes repas
Tu ne manges pas assez le matin ou tu sautes des repas pour “faire attention” ?
Alors ton corps réclamera naturellement de l’énergie plus tard… souvent sous forme de sucre rapide. Ce n’est pas un problème : c’est une stratégie de survie de ton corps.
En fait, une alimentation trop restrictive ou mal équilibrée peut aggraver le grignotage, même si ton intention est de “faire attention”, ton corps a des besoins qui dépassent le simple fait de “manger”, car les aliments t’apportent aussi des nutriments qui lui permettent de fonctionner correctement.
3. Les habitudes ancrées (et invisibles)
Un café = un biscuit. Un épisode de série = du chocolat.
Ces automatismes s’installent vite, et sans même que tu t’en rendes compte parfois ! Donc, l’objectif est d’en prendre conscience… pour commencer par réduire la quantité ou poser de la conscience pour se raisonner. Mais pas de tout supprimer !
1. Structurer tes repas (et éviter les trous)
Un corps rassasié, c’est un cerveau apaisé.
Donc prévois des repas suffisamment complets et nourrissants pour éviter les chutes d’énergie qui peuvent arriver dans la matinée, l’après-midi ou le soir.
Et ne cherche pas à sauter des repas pour faire attention à ta ligne, comme dit, ton corps te réclamera plus tard ce que tu ne lui as pas apporté. Attention toutefois, si tu n’as pas faim, c’est autre chose !
D’ailleurs, n’hésite pas à intégrer une collation complète dans ta matinée ou ton après-midi selon quand tu as envie de grignoter. Ce n’est pas “tricher”, c’est s’adapter à son rythme.
2. Apprendre à faire la différence entre faim physique et faim émotionnelle
Voici un petit exercice d’auto-observation sans jugement peut déjà changer beaucoup de choses. Car poser de la conscience sur ses comportements, c’est un des plus grands pas qu’on puisse faire.
3. Créer un environnement anti-fringale
Range les produits sucrés hors de vue, dans tes placards, pour qu’ils ne passent pas leur temps à te tenter.
Attention : le but n’est pas d’interdire, mais de faciliter les bons réflexes le temps d’apprendre à gérer tes émotions liées au grignotage autrement. Les ôter de ton champ de vision, c’est commencer à défaire cet automatisme car tu n’y penseras pas immédiatement.
4. Avoir des collations stratégiques et plaisir
Oui, tu peux totalement grignoter… et choisir un aliment qui t’apporte à la fois du plaisir et de la satiété.
Une poignée d’oléagineux, un fruit avec des protéines (ex. : fromage blanc + fruits rouges), ou même un aliment “doudou” intégré en conscience dans ta journée.
Non, ça ne te fera pas de mal. Mieux vaut un vrai plaisir assumé, que des petits bouts “interdits” grignotés dans la culpabilité qui s’accumulent.
5. Travailler sur la racine émotionnelle
Quand l’alimentation devient une béquille émotionnelle, il peut être utile de travailler sur l’origine du mal-être. Pose-toi les questions qui suivent :
A partir des réponses, on peut construire d’autres stratégies de régulation, sans te brusquer.
Ces repas vont t’aider à te sentir rassasiée plus longtemps, sans sacrifier le plaisir :
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Mais si tu sens que tu veux aller plus loin, poser tes questions, être guidée dans ton quotidien : je t’accueille en consultation diététique en ligne, avec plaisir, le tout est de trouver ton équilibre.
Souviens-toi que grignoter ne fait pas de toi quelqu’un qui n’a aucune volonté et le grignotage n’est pas un ennemi, mais une information. Ton corps te signale un besoin : physique, émotionnel ou environnemental. A toi de le décrypter ! Mieux te connaître, gérer tes émotions autrement, écouter tes sensations de faim, structurer tes repas et assumer ta gourmandise : c’est en travaillant sur tous ces aspects que tu trouveras l’équilibre qui te mènera vers une nouvelle relation avec l’alimentation et si c’est ton objectif, vers une perte de poids durable et sereine. Je crois en toi, tu peux y arriver.