Tu manges plutôt bien la journée. Mais une fois le dîner terminé… c’est comme si un petit démon du grignotage se réveillait en toi. Un carré de chocolat, puis deux, puis une tartine, puis “foutu pour foutu”… tu connais la suite, inutile de te faire un dessin.
Au final, même si tu veux faire attention à ton alimentation, ces envies du soir semblent incontrôlables. Résultat : tu culpabilises, tu te dis que tu manques de volonté… et ça tourne en boucle.
Mais laisse-moi te rassurer : les fringales du soir ne sont ni une fatalité, ni un signe de faiblesse. Elles sont simplement le reflet d’un besoin non comblé : besoin d’énergie, de réconfort, de plaisir, de calme… ou un peu tout ça à la fois.
Cette fois, dans cet article, je te propose 10 astuces concrètes pour apaiser ces envies du soir, sans frustration, ni privation.
Tu penses peut-être que “manger léger le soir = perte de poids”. Mais si ton dîner se résume à une soupe déshydratée et un yaourt 0%, ton corps risque de réclamer autre chose… à 21h, 22h ou même au milieu de la nuit.
Un repas complet et rassasiant est ta meilleure protection contre les grignotages nocturnes. Et par là, j’entends un repas qui inclut des féculents, une source de protéines, des légumes et un aliment plaisir si tu en ressens l’envie. Oui, tu m’as bien lu. Contrairement aux idées reçues et restrictives qui pullulent sur les réseaux, tu peux manger des féculents le soir. Que dis-je… tu devrais même ! Car ils permettent une meilleure sécrétion de mélatonine et favorisent ainsi un sommeil plus récupérateur. Alors n’ai pas peur de manger des féculents s’il te plaît.
Manger trop vite, c’est comme passer à côté de ton propre repas. Ton cerveau n’enregistre même pas que tu as mangé.
Conséquences : fringales, frustration, et retour dans la cuisine une heure plus tard… Et tu le vis comme un échec, sinon c’est trop facile.
Pose-toi, respire, coupe les écrans (pour de vrai !). Même 15-20 minutes de repas en pleine conscience, c’est une révolution pour ton système nerveux.
Avant même de penser aux aliments en eux-mêmes, pense à ton repas comme une expérience du repas.
Ce sont ces signaux envoyés au cerveau qui lui permettent de comprendre : “ok, on mange, je peux me poser.”
Un repas peut être équilibré ET (vraiment) kiffant. Si tu manges “comme il faut”, “diététique” mais sans saveur, il est probable que tu cherches du réconfort plus tard…
Ajoute une sauce qui te plaît, du fromage râpé, une tranche de pain, un carré de chocolat après le repas. Bref, l’idée c’est d’avoir un plaisir assumé, pour éviter le grignotage plus tard.
Tu ne dois pas finir ton assiette “parce qu’il faut”. Et tu n’as pas non plus à te priver “parce que tu veux perdre du poids”.
L’important c’est de reconnecter avec ta satiété : est-ce que tu as encore faim ? Ou est-ce que tu manges par automatisme ?
A force de te poser la question, tout va changer tu verras. Petit à petit, tu vas apprendre à adapter tes portions à tes vrais besoins et tu sauras t’écouter !
Tu manges à 19h et te couches à 23h ? C’est normal d’avoir faim entre les deux, surtout si ta journée a été (très) active.
Tu peux alors prévoir une collation qui te fasse plaisir, qui soit “cadrée” et surtout assumée :
Ça vaut mieux qu’une session grignotage incontrôlée à 22h30 que tu regretteras et qui t’empêchera de dormir comme il faut.
Est-ce que tu manges… parce que tu t’ennuies ? Si oui, pourquoi ? Parce que c’est le seul moment calme de ta journée ?
Je comprends. Pour autant, tu n’as pas besoin de nourriture, tu as besoin de plaisir, de réconfort, de détente. Et ça peut se trouver ailleurs que dans la nourriture.
Voici quelques idées simples mais efficaces d’activités qui peuvent dévier ton focus de l’envie de grignoter quand tu t’ennuies :
Ton cerveau a besoin d’un moment où il peut se poser et relâcher la pression.
L’idée n’est pas de tout interdire, mais de réduire les déclencheurs visuels.
Place les biscuits ou sucreries en haut d’un placard fermé.
Mais ne les supprime pas de ta vie ! Tu as le droit d’en acheter quand tu fais tes courses, le droit d’en consommer que ce soit pour une collation ou dans le cadre d’un vrai repas… Juste, pour certaines personnes, le fait de les retirer de son champ visuel réduit l’envie de grignoter.
On le sait ! Prendre une boisson chaude crée un effet cocon immédiat : une infusion parfumée, un lait chaud végétal, un rooibo, un thé, un grand café (avec ou sans lait)…
C’est simple, réconfortant, et souvent, ça suffit à calmer une fausse faim ou une envie de combler un vide. D’ailleurs, si tu ne le savais pas, de nombreuses personnes confondent faim et soif car dans les deux cas, on peut avoir des ressentis au niveau de la bouche et donc s’hydrater d’abord peut être une façon de vérifier si c’était une soif où si c’est une faim, car elle serait encore présente, auquel cas, se préparer une collation ensuite.
Tu as craqué ? Tu as mangé une tablette de chocolat ? Tu as fini la boîte de gâteaux ?
Tu es humain.e. C’est normal, ça nous arrive à tous !
Le plus important, ce n’est pas d’être “parfait.e”, c’est de comprendre ce qui s’est passé et d’en tirer quelque chose :
C’est en posant de la conscience sur ce que tu vis que tu avances. Pas en t’auto-flagellant. Alors… focus sur ta progression !
J’ai créé un ebook pour t’aider : “Comment manger équilibré sans sacrifier le plaisir”. Dedans, tu y trouveras :
Et si tu tu sens que tu as besoin de plus qu’un ebook ? Alors je t’accueille en consultation diététique, je pratique en ligne à distance. Ensemble, on avancera vers tes objectifs, à ton rythme et dans le respect de tes papilles et ton estomac.
Tu n’es pas “faible” si tu as envie de manger le soir. La plupart du temps, tu es fatigué.e, sous pression, parfois frustré.e, et tu cherches un peu de douceur. C’est 100% ok.
Mais il existe d’autres chemins, plus doux, plus satisfaisants, plus durables.
Tu n’as pas besoin de t’interdire, tu as besoin de t’écouter vraiment, de structurer tes repas, de retrouver du plaisir autrement.
Je suis là pour t’y aider !